Wally for president !
Alors que le temps ici commence à bien se refroidir, et que
les tongs disparaissent peu à peu au profit de bottes et autres sabots à poils
- la mode américaine, sujet d'émerveillement quotidien - j'ai assisté
vendredi dernier à mon premier match de basket de la NBA. Boston Celtics VS
Detroit Pistons. Ça claque, hein?
Alors même s'il est vrai que je m'attendais à plus d'ambiance, je me suis surprise à vraiment entrer
dans le jeu, et pas seulement parce que Wally, le numéro 55 était très meugnon
- fin un peu si - mais aussi parce qu'il y avait vraiment du niveau. C'est sûr que quand t'as vu jouer Emilie, t'es relativement blasée, mais ils se
défendaient pas mal ces grandes baraques noires en maillot. Et puis ya pas à dire, le basket c'est autremement plus intéressant à regarder que le football américain.
Fin bon, déception quand même, les Celtics ont perdu (88 à 101), mais au
terme d'un match réellement disputé, n'est-ce pas Jean-Mimi ? Mais, tout à fait
Thierry, je dirais même plus, le collectif bostonien à son top niveau nous a offert vendredi
soir un grand moment basketballistique... Oui, j'arrête.
Une chose amusante : loin de moi l'idée de prétendre que le sport se résume à
l'exaltation de pulsions primaires et qu'il réveille en chacun de nous la bête qui sommeille, mais c'était assez marrant de voir que
lorsque deux Danoises, un Italien et quatre Français vont à un match de basket
américain, dans les moments tendus, l'anglais diplomatique laisse place à des
"putain mais fous-le dans le panier, bordel !", "ma passala,
passala !!!" et je jurerais avoir entendu du Viking du côté d'Anna et
Nina...